La structuration d’une formation varie forcément en fonction des apprenants et du temps accordé à la formation. Néanmoins, quelque soit la durée de la formation ou le profil des apprenants, l’intérêt des apports théoriques reste le même : apprendre à mieux réagir aux situations conflictuelles.
Le but est de fixer dans le comportement des réflexes bénéfiques en situation de tension.
Voici des exemples des notions pouvant être abordées :
Le processus de médiation : ce concept regroupe à la fois la posture du médiateur et les différentes étapes d’une médiation qui permettent aux personnes en conflit de renouer le dialogue. L’objectif est de fournir aux apprenants des outils pour agir en tant que tiers dans une situation conflictuelle mais aussi d’apprendre à rétablir soi-même la communication dans des relations duelles en l’absence de tiers.
L’écoute active : il s’agit du fait d’écouter autrui, de le comprendre et de lui montrer qu’on le comprend. Le principe de l’écoute active, bien que facile à comprendre, est difficile à maîtriser en situation de communication perturbée. Cette pratique est un exemple pertinent de l’intérêt de combiner une approche théorique à une approche pratique.
La communication non-violente : cette technique de communication, telle que décrite par le psychologue Marshall. B. Rosenberg, propose une méthode pour communiquer avec autrui sans agressivité. Comment exprimer mon malaise ou mon mécontentement tout en évitant au maximum d’offenser l’autre ?
La négociation raisonnée : le principe de cette négociation est qu’elle vise un statut de « gagnant-gagnant ». Il est intéressant de voir en détail des outils de la négociation raisonnée transposables de manière générale dans toutes résolutions de conflits.
Tous ces apports théoriques prennent vie lors des simulations et des jeux de rôles qui constituent la deuxième partie de l’enseignement proposé.